Célébration Œcuménique en l’église saint Géry

Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens Célébration Œcuménique en l’église saint Géry, du samedi 14 janvier 2017 : « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse » (2 Co 5, 14-20)

« Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse » (2 Co 5, 14-20)

Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens

Célébration Œcuménique en l’église saint Géry, du samedi 14 janvier 2017 :

« Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse » (2 Co 5, 14-20)

         Bien sûr, ce que nous célébrons ensemble, aujourd’hui avec nos frères des Eglises issues de la Réforme, ce n’est certes pas la déchirure entre les Chrétiens d’Occident qu’elle a suscitée ; la cicatrice nous reste douloureuse.

Non, ce que nous célébrons ensemble aujourd’hui, c’est, à l’inverse, notre capacité à nous réconcilier, à nous retrouver au nom du Christ et autour du Christ, au nom de notre fraternité, et grâce à une meilleure compréhension réciproque. Et si le pape François s’est déplacé en Suède et au Danemark le 31 octobre pour la commémoration du 500ème anniversaire de la Réforme avec ses frères luthériens, c’est précisément pour témoigner de l’apport, oui de l’apport, que le christianisme a reçu de la réflexion de Luther : la grâce de Dieu est première et chacun peut s’y ouvrir en raison de sa foi et quelle que soit sa misère. Et le pape François l’a souligné : nous avons besoin des autres pour nous sanctifier : l’apport spirituel de la Réforme a été de mettre « davantage au centre la Sainte Ecriture dans la vie de l’Eglise » (1)

Notre déchirure passée, nos difficultés à nous mettre à l’écoute les uns des autres, le souhait encore irréalisé de célébrer ensemble le Repas du Seigneur, tout cela est comme un MUR !...

Ce « mur de la séparation », érigé alors que nous confessons notre péché, se transforme progressivement en croix, au fil de notre prière universelle. Et la goutte d’huile parfumée, déposée dans le creux de nos mains, est comme un signe de la Paix de Dieu.

Il neigeouillait, samedi soir, et il nous a fallu gratter les pare-brises givrés pour rentrer chez soi. Il n’empêche que ce fut une belle célébration, avec une chorale bien motivée, et un organiste talentueux… Pasteur, prêtres, diacre, paroissiens en grande proximité dans cette belle église si accueillante…

Nous n’étions que 60…. mais nous avions si chaud au cœur !

 GRAND MERCI à TOUS !        

   

Yves Lasbleis                                   

 

 

 

(1) La revue ETUDES – n°4231 d’octobre 2016  et n°4234 de janvier 2017 – que publient les Jésuites, nous éclaire sur les différents aspects de cette réflexion et des évolutions qu’elle implique pour nous aujourd’hui ; c’est à cette tâche que s’attelle le pape François.  Y.L.

 

 

Article publié par Apolline Delplanque • Publié le Mardi 17 janvier 2017 • 3644 visites

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